12 novembre 2013
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Je suis super content : ce week-end je monte sur la plus haute marche pour la seconde fois cette année, et sur une nocturne ce qui est encourageant pour la SaintéLyon.
De passage dans le 63, j'en profite pour rejoindre toute la bande de copains coureurs et organisateurs, compagnons de mes vertes années, sur un évènement désormais incontournable pour
les amoureux de course
(vraiment) nature : le Roc du Diable.
Au programme : Nuit du Diable le samedi soir (16km, 420 D+ ; parcours assez technique et de nuit, 310 coureurs) et Roc du diable le dimanche (25km, 1000 D+ ;
parcours TRÈS technique, 280 coureurs - Challenge sur les deux courses.) Plutôt outsider sur une course qui comptait deux-trois pointures, je fais un départ prudent sous le feu d'artifice tout
en restant à proximité de la tête. Bien m'en a pris puisqu'au bout de 4km, nous sommes une quinzaine à prendre un mauvais chemin, pour s'en apercevoir à plus ou moins court terme... Alors
douzième, cette erreur ne me coûtera qu'une grosse minute. En une quinzaine de minutes sur un terrain difficile et accidenté, je me retrouve en tête avec Greg Bombardo, un très bon
ski-alpiniste qui me lâche dans la principale côte du parcours.
Moi je gère, m'attendant à voir rentrer les favoris d'une minute à l'autre. Je m'aperçois sur le sentier roulant qui suit que Greg n'allonge pas des masses, et je le recolle sans trop forcer.
Nous faisons un bout de parcours ensemble mais je le sens moins à son aise petit à petit. Or nous arrivons au point culminant du tracé, les autres ne sont pas revenus, et je sais qu'il ne reste
qu'à envoyer sur une longue descente... Je commence à penser à la gagne, d'autant qu'au bout de deux minutes à dévaler, la frontale de mon compagnon d'avant-poste ne me fait plus d'ombre (et c'est bien, parce qu'avec son phare je n'y voyais rien!) Je reste
concentré sur le balisage et sur l'endroit où je pose les pieds, et j'envoie. De bonnes sensations en cette fin de course au taquet, même si je sais que le lendemain mon manque de foncier va me
faire payer les efforts du soir. Qu'importe! La ligne d'arrivée est déjà là et je sais que les copains me réservent un super accueil. Je m'impose en 1h17'28, avec 1'20 d'avance sur le second.
Et avec un très large sourire!
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Amitiés
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Simon Flandin